introduction à l’humanisme – 4

La renaissance et les débuts de la science

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 La Renaissance trouve son origine dans les efforts d’un mouvement pour retrouver les sources de la gloire intellectuelle du monde antique, mais finit ultimement par transformer le monde moderne. La Renaissance réfère à la période européenne se situant vers la fin du 14e siècle jusqu’au début du 17e. Cette période de recherche intellectuelle intense est souvent référée par l’appellation « humanisme de la Renaissance . »

telescope« L’humanisme de la Renaissance » marque la transition entre le surnaturalismediéval et l’approche scientifique, moderne et séculière. Même si l’humanisme moderne doit beaucoup à l’humanisme de la Renaissance , il y a des distinctions importantes entre les deux formes d’humanisme. Les humanistes contemporains ne croient pas en l’existence de dieu ou au surnaturel , alors que la majorité des humanistes de la Renaissance étaient des croyants pour la plupart au dieu chrétien traditionnel. Ce que les deux humanismes ont en commun est une préoccupation envers les problèmes du monde et une conscience de la dignité humaine et de la nécessité de développer le potentiel humain.

À mesure que la Renaissance progressait, ses penseurs devenaient de plus en plus sceptiques envers les dogmes religieux médiévaux. La réponse du clergé à ces nouvelles idées fut souvent brutale. Le moine et homme de science italien Giordano Bruno (1548-1600) défendit la vision de Copernic qui affirmait que la terre tournait autour du soleil, critiqua l’éthique chrétienne et plaida pour une plus grande tolérance envers les différentes croyances religieuses. En 1600 Bruno fut mis au bûcher par l’inquisition pour avoir refusé de renier ces vues.

Galilee

 À la même époque que Galilée, le philosophe anglais Francis Bacon jetait les bases d’une science fondée sur le raisonnement et les preuves factuelles. Bacon n’était pas un grand homme de science comme Galilée, mais il joua néanmoins un rôle majeur en définissant une approche empirique de la science. Bacon plaidait qu’en plus d’augmenter notre niveau de connaissances, la science pouvait être bénéfique au genre humain. Dans sont plus important ouvrage « Novum Organum » il affirma que l’humanité devait « se consacrer à la science pour que l’état de l’humanité puisse par le fait même être amélioré. »

C’est cet engagement pour l’étude scientifique de notre monde combiné à un sécularisme et à une individualité grandissante qui permit à la culture européenne d’engendrer le siècle des lumières au 18e siècle.

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