L‘humanisme croit en la dignité de chacun et son droit de développer sa propre personnalité selon son potentiel, de la manière la plus positive possible sans aucune contrainte imposée soit par la religion ou une idéologie politique quelconque. Jusqu’à quel point vous êtes, vous-même un humaniste dépendra en grande partie de l’image que vous avez de vous-même.
Par exemple, êtes-vous convaincu que vous êtes le fruit de l’héritage génétique acquis de vos parents et de vos ancêtres, se combinant dans la rencontre de sperme avec un ovule pour devenir cet individu unique que vous êtes aujourd’hui? Et croyez-vous que sans ce cerveau qui vous définit vous ne seriez rien?
Croyez-vous que vous, cet individu distinctif, avez une valeur intrinsèque et que votre personnalité a une valeur pour votre famille, vos amis et la société? Si vous avez répondu par l’affirmative à ces questions, alors vous possédez déjà plusieurs des valeurs humanistes relatives aux êtres humains.
L’humanisme a ce don de vous confronter à plusieurs questions sur la nature de votre être, vos valeurs, votre façon de voir la vie et votre potentiel personnel. L’être humain est une créature pleine de ressources insoupçonnées et possède une détermination à toute épreuve. Ce sont ces qualités, entre autres, que l’humanisme cherche à faire ressortir chez les individus. Dans cette introduction, nous allons explorer en détail la vision du monde humaniste en ce qui concerne les êtres humains que nous sommes et pourquoi l’humanisme rejette la religion en tant qu’inhibiteur du plein développement de chacun. Dans la leçon suivante, nous examinerons des concepts tels que la vie éternelle et pourquoi les humanistes rejettent cette idée.
Alors que la religion dominait nos vies dans un passé pas très éloigné, nous vivons aujourd’hui dans une société beaucoup plus laïque et permissive. Les anciens tabous concernant la sexualité, l’homosexualité, le sexe à l’extérieur du mariage, l’avortement, l’euthanasie volontaire et beaucoup d’autres sujets sont maintenant discutés et débattus beaucoup plus ouvertement qu’il y a 25 ans. Dans notre société laïque d’aujourd’hui nous sommes moins prompts à critiquer les différences chez les autres. Notre attitude en général se rapproche davantage du « vivre et laisser vivre », même si nous avons encore du chemin à faire en ce sens en matière de tolérance.
Ce sont principalement les religions qui s’accrochent à ces anciennes attitudes vis-à-vis des vieux tabous. Les critiques les plus vives contre l’avortement, l’euthanasie et l’homosexualité sont le lot de groupes religieux. Plusieurs religions suggèrent que nous sommes constamment observés par un être divin qui voit chacun de nos mouvements, est prêt à punir nos fautes et nous a gracieusement fourni un code moral que nous devons suivre à la lettre pour être dans ses bonnes grâces.
Les humanistes s’opposent à ces prétentions religieuses restrictives, qu’ils considèrent comme étant partiellement responsable du sentiment quasi continuel de culpabilité affligeant de nombreuses personnes, maintenant et par le passé. En effet nous venons d’une longue tradition de pruderie et de soumission à l’autorité religieuse. Notre moralité a été codifiée selon notre dénomination religieuse ou notre culture. Étant donné que les humanistes rejettent les croyances en dieu, ils croient que si nous faisons des erreurs dans notre vie, il nous incombe de les corriger ou de vivre avec les conséquences. Mais, dans ce monde plus séculier, nous n’avons pas à vivre constamment dans la culpabilité ou en « état de péché » comme avant.
Les principes religieux deviennent, avec le temps, lié à une culture, à son héritage. Avec son concept d’un dieu martyr le christianisme pouvait difficilement nourrir le concept d’une humanité joyeuse. Effectivement, la souffrance est une composante majeure de l’esprit chrétien à travers l’histoire. La vie d’un croyant est centrée sur ce qui vient après et sa souffrance dans cette vie lui sera compensée dans la suivante. Pour beaucoup de chrétiens, la souffrance est tellement essentielle à la vie religieuse, que certains se sentent coupable d’avoir une bonne journée! Un exemple significatif à cet égard est une citation de l’écrivain C.S. Lewis auteur du classique « les chroniques de Narnia » tiré de son livre « Les fondements du Christianisme »
Ces mots illustrent hélas trop bien comment la religion a conditionné ses adeptes à considérer la satisfaction personnelle et la fierté comme des qualités méprisables au sujet desquels nous devrions nous sentir honteux. Et malheureusement ce conditionnement n’a pas tout à fait disparu de nos jours.
Le christianisme a aussi introduit chez ses fidèles le concept de tendre vers la perfection. Et ce n’est pas tant la perfection dans son travail, ou dans ses études, ou comme parent dont il s’agit, mais la perfection dans la souffrance, dans le renoncement à soi, dans l’humilité, dans la soumission, dans l’amour de ses ennemis et le service des pauvres. En d’autres mots, l’être humain doit être un saint. Soyez parfait! Telle est la commande.
Mais nous savons que nous ne sommes pas parfaits, d’aucune façon. Les êtres humains étant ce qu’ils sont, atteindre la perfection est aussi peu réalisable pour nous que d’atteindre les étoiles. Si c’est ce but que nous recherchons, alors nous devons forcément échouer, car il n’est pas dans notre nature d’être parfait. Le problème, avec un but irréalisable comme celui-là est qu’il engendre nécessairement un sentiment de honte et d’insignifiance qui nous pousse à croire que, malgré tous nos efforts nous ne serons jamais autres que ce que nous sommes.
Bien entendu ce ne sont pas tous les chrétiens qui se morfondent dans le pessimisme. Les générations plus près de nous grandissent dans un environnement de plus en plus laïque, sont libres en grande majorité de la culture de renoncement que leurs parents se sont vus imposer dans leur subconscient collectif.
La vie humaine est un privilège et la façon dont nous la vivons est importante. Il est également important que chaque être humain profite de ce privilège. Nous devrions être en mesure de jouir du droit de façonner notre propre existence, d’y travailler pleinement et de toutes les façons possibles. Nous devrions aussi faire en sorte que chacun d’entre nous, où qu’il se trouve, soit en mesure d’agir pour que notre vie soit la plus enrichissante possible pour soi-même ainsi que pour tous.
La conséquence importante de cette optique de la vie est que nous avons le choix; nous avons le choix de changer notre vie, nous avons le choix de décider ce que nous voulons croire, nous pouvons avoir des opinions sur nous-mêmes et sur les autres et sur des problèmes qui nous tiennent à cœur. Nous avons aussi le choix de rejeter ce qui n’amène pas de valeur à notre vie et cela inclut, peut-être, de vieilles traditions religieuses ou certaines attentes de nos proches qui ne sont plus en accord avec la direction que l’on veut donner à sa vie. Il est parfois nécessaire de s’affirmer dans la vie, quoi qu’en pense C.S. Lewis et sa déprimante image de l’humain religieux.
Peu d’entre nous peuvent prétendre que la vie est particulièrement facile. En tant qu’humain nous avons tous notre part de plaisirs mais également de vicissitudes. Plusieurs parmi nous voient les difficultés de la vie comme autant de défis intéressants, d’autres voient ces mêmes difficultés comme un poids et une source de stress. On peut penser que la célèbre maxime de Rousseau « L’homme est né libre et partout il est dans les fers » s’applique à nous et il y en a plusieurs qui seraient en accord avec cela. Les humains que nous sommes souffrent souvent et la vie n’est pas toujours facile. Mais la réponse aux problèmes de notre vie ne réside pas dans la passive acceptation et l’espoir d’une vie meilleure après la mort.
Notre vie est entrecoupée d’épreuves, mais les humanistes croient qu’il est important de continuer d’aller de l’avant dans la vie et d’avoir le courage de persévérer. Il y a toujours du tragique et de l’inaccompli dans une vie, mais il y a aussi de la bravoure, du bien et du progrès. Il est contre la nature de l’humain d’être absolument parfait et chercher à atteindre cet état c’est rechercher l’impossible et par le fait même être condamné à vivre avec une déception continuelle.
Personne n’a une santé parfaite, des émotions toujours parfaitement stables, des relations interpersonnelles sans heurt et peu d’entre nous peuvent se vanter d’avoir toujours été en plein contrôle de leur vie. Pour la plupart nous sommes souvent anxieux, avons trop à faire, passons par des périodes difficiles et rencontrons notre lot de problèmes à régler que ce soit à la maison, à l’école, au travail ou avec nos amis. Ce sont les aléas de l’existence, le prix de notre condition humaine.
Personne n’a de monopole sur les problèmes, nous avons tous à y faire face à un moment ou l’autre. Mais heureusement il y a également des aspects positifs qui nous apportent un équilibre. Ce qu’il importe de retenir c’est que nous devons apprendre à accepter les aspects négatifs de notre vie et quand même développer ce sens de l’affirmation qui nous pousse à évoluer positivement dans la vie. L’idée qu’il faille absolument souffrir dans une vie pour être récompensé dans l’autre est anathème pour un humaniste. L’humanisme nous encourage à se tenir debout et à faire face à l’avenir avec courage et confiance.
Les êtres humains ont des talents innés considérables, collectivement et individuellement. Un des fondements de l’humanisme est la croyance fondamentale que le développement de ces talents peut enrichir la vie de chaque individu et, de manière plus large, celle de sa famille, de la société dans laquelle il vit et ultimement, rendre le monde meilleur. De plus les êtres humains ont la capacité de percevoir la qualité de leurs expériences et de leurs réussites. C’est cette dimension de l’existence humaine que nous recherchons tous à travers la richesse des expériences que cette vie nous offre. Nous parlons ici d’un sentiment positif, d’une satisfaction personnelle qui nous encourage à aller de l’avant. Il s’agit de développer une confiance en soi, une affirmation personnelle par opposition au déni de soi, si souvent proposé par la religion .
Un des problèmes avec les institutions religieuses est qu’elles ont souvent des lignes directives sur la façon dont nous devrions vivre notre vie. Elles perpétuent des traditions réfractaires au changement et souvent profondément ancrées dans notre subconscient collectif et de plus elles se targuent de vouloir imposer à d’autres leurs vues même si ceux-ci ne font pas partie de la même religion . L’histoire nous démontre amplement à quel point la religion a été et reste un facteur de dissension qui a divisé des gens d’un même pays partout sur la planète. Mais le simple fait que nous utilisons des mots comme humanité et race humaine suggère que nous avons tous un lien, nous sommes une même espèce et nous partageons ce même monde naturel.
L’humanité est par la force des choses intimement liée au monde naturel qui l’entoure et dont dépend sa survie. Mais elle en est suffisamment distincte pour être en mesure de faire des choix conscients dans le but de modifier son environnement naturel. De plus, chaque individu ne peut pas réellement se réclamer de l’humanité sans au préalable interagir socialement avec d’autres humains.
« Société » est un terme nébuleux qui ne peut pas exister indépendamment des individus. C’est la somme des actions, transactions et interactions entre individus qui créent une société, une humanité. Et si c’est le cas, nous pouvons obtenir la société et l’humanité que nous souhaitons tant que nos buts et objectifs vont dans le même sens. En fait c’est nous qui créons l’environnement dans lequel nous vivons présentement et donc nous sommes certainement capable de faire les changements qui s’imposent si nous désirons que notre futur soit meilleur. Pour créer une société équitable et sécuritaire il nous faut agir, réagir et interagir. Échanger avec soin, sensiblement, en étant informé et avec adresse en évitant les pièges de l’avarice, de l’apathie, de l’ignorance et de la dévastation. Nous avons ce pouvoir de faire de la société ce que nous voulons, mais les traditions religieuses sont un frein à cette ambition de par leur nature restrictive.
La plupart des religions orientales ont également une pauvre opinion de l’autonomie et de la satisfaction personnelle. La plupart des sectes du bouddhisme, de l’hindouisme et du sikhisme par exemple considèrent la perte de l’égo comme l’accomplissement de toute une vie. L’ego, selon ces religions, est la source de tous les maux et de la souffrance par les désirs et les désabusements qu’elle génère dans une vie. L’abandon des désirs et des déceptions demeure l’essence même des religions orientales. Elles sont un déni de l’individualité.
Ce qui précède est un point de vue antihumaniste. Pour un humaniste chaque personne possède une dignité et une valeur intrinsèque et se doit de développer au maximum son individualité, même si le bon sens nous dicte que nous n’avons pas toujours toute la liberté voulue pour ce faire. Nos rêves ne se réaliseront peut-être pas tous à cause de nos limites mentales ou physiques ou d’autres contraintes que notre situation personnelle ou la société nous impose. Mais ce ne sont pas tous nos rêves qui tombent dans cette catégorie. Tous autant que nous sommes avons un certain potentiel qui ne demande qu’à être stimulé pour pouvoir éclore.
L’humanisme aussi a été souvent accusé de sacrifier l’individualisme au bien commun. Mais l’individualisme et le bien commun sont presque comme les côté pile ou face d’une même pièce, car on ne peut cultiver notre individualité sans prendre en compte le bien commun et le bien commun ne peut que se trouver renforcé lorsqu’un individu épanoui fait bénéficier de ses talents sa sphère sociale.
Parce que l’humanisme est résolument axé sur la mise en valeur du potentiel humain, son point de départ est donc la personne. Et le fait qu’il soit identifié en tant qu’organisation œuvrant à la défense des droits humains ne fait que renforcer sa préoccupation pour les individus en parallèle avec son souci pour les enjeux sociaux et globaux. À l’opposé des religions qui édictent des règles pour une croyance personnelle et un comportement moral, l’humanisme revendique la participation d’individus autonomes et réfléchis qui choisissent un comportement éthique, pour leur propre bien autant que pour celui des autres.
La religion inhibe l’individualisme dans le but de favoriser le groupe. Nulle part n’est-ce plus évident que dans l’islam, où on demande aux musulmans de prier cinq fois par jour, en même temps, en utilisant les mêmes formules, en faisant les mêmes gestes et en disant les mêmes mots. Cela renforce l’uniformité, la solidarité, la fraternité, l’exclusivité, mais certes pas l’individualisme. Cela est contre nature. Chaque être humain est unique et possède une personnalité distincte. Nous pouvons ressembler à d’autres par certains points, mais nous ne sommes jamais identiques.
Certaines personnes sont comme les plantes, ils suivent le soleil et se laissent entrainer par lui sans se poser de question. Ils imitent leur entourage sans trop se soucié de leur propre personnalité, sans s’interroger sur leurs vrais potentiels. D’autres par contre sont très dynamiques, vivent à 200 à l’heure et vont de l’avant quelquefois dans plusieurs directions à la fois. Il y a ceux qui brûlent la chandelle par les deux bouts et d’autres qui passivement regardent la vie passer. L’être humain a une personnalité complexe. Alors que pour certains il est naturel de vouloir explorer et développer leurs talents au maximum, d’autres par contre ont besoin de quelqu’un pour leur fournir des occasions et qu’on les encourage à chaque détour. Malgré ces différences chacun de nous possède un potentiel et des talents qui méritent d’être explorés et encouragés. On ne vit pas pleinement tant qu’au moins quelques-unes de ces possibilités ne sont pas reconnues et exploitées, peut-être pas complètement, mais sans, non plus, se satisfaire du statu quo.
Mais si nous désirons le meilleur pour nous il s’ensuit que notre vie se doit d’être active et dynamique si nous désirons atteindre notre plein potentiel. Cela veut dire d’être à l’affut des défis que la vie nous apporte et de vivre celle-ci avec courage, positivisme et ne pas avoir peur du changement. Nous ne pouvons pas compter sur une vie après la mort ou l’immortalité, car nous ne sommes pas immortels et nous n’avons que cette vie pour nous réaliser comme individus. Chacun de nous portons la responsabilité de notre propre accomplissement et nous avons également la responsabilité de faciliter la même réussite chez d’autres lorsque nous en avons la chance.
Évidemment ce qui précède est très idéaliste et nous savons tous que la vie de beaucoup de nos semblables est tout sauf parfaite et que les conditions nécessaires à l’épanouissement personnel d’un très grand nombre d’hommes et de femmes ne sont tout simplement pas là. Un humaniste peut répondre à ce défi de deux façons. Premièrement de façon philosophique, en essayant de comprendre pourquoi les individus et les sociétés sont incapables de répondre à ce besoin. Une autre façon plus concrète serait d’entreprendre des actions pour créer les conditions nécessaires pour que les sociétés et de manière plus globale le reste du monde encourage ses citoyens, hommes et femmes à devenir des êtres humains pleinement accomplis.
Un homme ou une femme « pleinement accompli » est une personne équilibrée, mentalement et matériellement, capable de faire des choix rationnels, dotée d’une solide éthique et qui, dans une certaine mesure a réussi à développer son potentiel, intellectuellement et physiquement. Conséquemment un être humain « pleinement accompli » n’a pas peur de se remettre en question, n’hésite jamais à analyser ses croyances et par conséquent n’accepte pas aveuglément les dictats des autres. Il s’agit d’une personne bien dans sa peau capable de faire face aux vicissitudes de la vie avec courage et un certain optimisme. Pour « s’accomplir » il est essentiel de cultiver l’introspection et être en mesure de faire la critique de ses propres valeurs et croyances.
La religion impose ses valeurs et croyances du dehors. Pour vraiment développer une confiance en soi, nos valeurs doivent trouver leur origine en nous-mêmes.
La personnalité humaine est constamment changeante et n’est jamais complètement parachevé. Elle est toujours en évolution, ceci, pour un humaniste, est très stimulant. Les individus peuvent modeler leurs destinées, ils n’ont pas besoin d’un dieu ou d’une religion pour le faire à leur place. Ils peuvent regarder l’avenir avec optimisme et sont en mesure de prendre le monde en charge et en faire un meilleur endroit. L’essentiel est d’être ouvert aux possibilités de développement de son individualité et de sa personne, de cheminer dans la vie avec un esprit ouvert.
Un individu mature est une personne autonome . L‘autonomie est un mot qui suggère une indépendance d’esprit et une liberté personnelle, donc une personne autonome en est une qui est en mesure de faire des choix de vie réfléchis et en connaissance de cause, pouvant analyser de façon critique les conséquences de ses choix.
Aucun de nous n’est jamais complètement libre et il est rare qu’une personne ait la possibilité de faire des choix sans aucune restriction et sans se soucier des conséquences de ceux-ci sur son entourage. Une personne vraiment autonome comprend cela et accepte que selon la situation elle est tout de même libre de faire certains choix en se basant sur son expérience personnelle. Les personnes habituées seulement à obéir à des ordres ou qui suivent aveuglément les préceptes d’une religion ou d’une idéologie quelconque sont bien loin de ce niveau d’autonomie . L’individu vraiment autonome fait des choix rationnels et intelligents avant d’agir, comprend ce qu’il (elle) fait et a de bonnes raisons de le faire.
Ce type d’autonomie devrait être l’aboutissement logique de notre système d’éducation et valorisée dans la société. C’est le but recherché par l’humanisme pour chaque individu. Loin de compromettre l’individualité, elle la met en valeur. L’humain a besoin de se réaliser d’abord et avant tout, non dans le sens d’être complètement comblé, mais de savoir qu’il (elle) avance dans la bonne direction. Ce n’est seulement qu’à ce prix, lorsque qu’un individu est conscient de sa propre valeur, que celui-ci peut pleinement et positivement contribuer à la société.
Ce qui suit est un petit exercice qui sert uniquement à tester votre compréhension et à renforcer les concepts développés plus haut. Choisissez une réponse parmi les 5 proposées et cliquez ensuite sur le bouton « next » pour passez à la suivante. Vous pouvez répéter l’exercice autant de fois que vous voulez.
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